PALUDISME ET GROSSESSE

 Un enjeu de santé publique majeur !

 Il est constaté que le paludisme est beaucoup plus fréquent chez la femme enceinte en particulier à partir du troisième mois de la grossesse et après accouchement : c’est un problème de santé publique majeur dans les régions tropicales et subtropicales : zones II et III, selon les statistiques de l’OMS

La femme enceinte est particulièrement vulnérable : la grossesse affaiblit son immunité et la rend plus sensible à l’infection paludique, accroît le risque de maladie, d’anémie sévère et de mort.

Pour l’enfant à naître, le paludisme maternel augmente le risque d’avortement spontané, de mortinatalité, de naissance prématurée et de petit poids de naissance : une des principales cause de mortalité chez l’enfant.

Stratégie de prévention et de traitement en Afrique par l’OMS.

 Moustiquaires imprégnées d’insecticides

 Traitement préventif

 Prise en charge rapide des accès palustre

Prévention et traitement lors d’un voyage en zone endémique

Le traitement thérapeutique et préventif doit être prescrit par un médecin.

Il est dangereux de partir en zone de transmission intense de paludisme sans prise régulière d’un traitement préventif, en particulier pour les enfants et les femmes enceintes qui ont un risque accru d’accès grave.

Le médecin tient compte des zones visitées (risques, existence ou non de résistance), de la durée du voyage et aussi de la personne : l’âge, les antécédents pathologiques, une intolérance aux antipaludiques, une possible interaction médicamenteuse, une grossesse.

Mais les médicaments antipaludiques ne garantissent pas une protection absolue contre l’infection et il est aussi important de se protéger des piqûres de moustiques : moustiquaires, produits anti moustiques.

Aucun moyen préventif n’assure à lui seul une protection totale et, même si un traitement adapté a été bien pris, il est possible de faire une crise de paludisme, parfois d’apparition tardive. Les premiers symptômes sont souvent peu alarmants mais le paludisme peut être mortel si son traitement est retardé

En cas de fièvre même légère, de nausées, de maux de tête, de courbatures ou de fatigue au cours du séjour ou dans les mois qui suivent le retour, un médecin doit être consulté en urgence

La prise d’un échantillon de sang est nécessaire pour confirmer le diagnostic

Toute fièvre au retour des tropiques doit être considérée a priori comme un paludisme jusqu’à preuve du contraire.